Le samedi dernier, la capitale congolaise a accueilli un événement peu ordinaire mêlant foi, diplomatie et espoir. Le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a pris part à une journée de prière spéciale conduite par la pasteure américaine Paula White-Cain, connue pour son rôle à la tête du « Bureau de la foi » à la Maison Blanche, aux États-Unis.
Placée sous le thème « Nouveau monde, bâtissons », la rencontre s’inscrit dans le cadre d’une tournée régionale de Mme White-Cain, visant à soutenir les efforts de médiation et de paix entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda — un dossier toujours sensible dans la région des Grands Lacs.
Devant un parterre de responsables politiques, religieux et membres du gouvernement, la prédicatrice évangélique a livré un message d’encouragement, insistant sur la foi, la persévérance et la restauration. Elle a assuré que la RDC entrait dans une période de transformation profonde :
« Dans les 52 jours qui viennent, un miracle va s’opérer dans le pays d’Étienne Tshisekedi Wa Mulumba », a-t-elle déclaré, promettant la fin des bruits de bottes et le retour de la paix.
La pasteure, proche de l’administration Trump, a également souligné le rôle spirituel du Président congolais, affirmant que Dieu l’avait « positionné pour un temps comme celui-ci », face aux défis que traverse la nation.
Entre ferveur religieuse et symbolique politique, cette journée de prière a rappelé combien la dimension spirituelle continue d’occuper une place singulière dans la gouvernance congolaise. Un message d’unité et de réconciliation a été lancé, invitant les peuples de la région à croire en la possibilité d’un avenir apaisé.
« Ce qui a été détruit est en train d’être reconstruit », a conclu Paula White-Cain, sous les applaudissements d’une assemblée visiblement touchée par son message.
À Kinshasa, cette initiative spirituelle aura au moins eu le mérite de réunir les sphères religieuses et politiques autour d’un même vœu : la paix durable en Afrique centrale.


