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Le Président Félix Tshisekedi a replacé la réouverture de l’aéroport international de Goma au centre des priorités nationales lors du Conseil des ministres de ce vendredi. Face à l’urgence stratégique de ce dossier, le Chef de l’État a mobilisé l’ensemble des membres du Gouvernement directement impliqués, les appelant à accélérer la coordination technique et financière afin de garantir le respect du calendrier, qui prévoit une reprise des activités avant la fin de l’année.

La scène politique congolaise est secouée par un séisme sans précédent. L’ancien président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange, a été condamné à mort par la Haute Cour militaire pour trahison, crimes de guerre et complicité avec la rébellion du M23. Une décision historique, sans précédent dans l’histoire politique du pays, qui ouvre une nouvelle ère de tensions et de risques pour le régime du président Félix Tshisekedi.

À la tribune des Nations Unies, le président congolais Félix Tshisekedi a lancé un cri d’alarme face à la crise humanitaire qui ravage l’est de la République démocratique du Congo. Devant la 80ᵉ Assemblée générale, il a dénoncé un « génocide » en cours, accusant ouvertement le Rwanda et le groupe armé M23 d’être responsables de massacres, de pillages massifs et de la destruction systématique de communautés entières.

Alors que les négociations de paix piétinent, les rebelles du M23-AFC poursuivent leur renforcement militaire dans le territoire de Walikale, au Nord-Kivu. Selon des sources locales, des convois de camions chargés de combattants, de munitions et de vivres ont été aperçus depuis le vendredi 12 septembre 2025 dans les localités de Kashebere et Kibati.

Dans une escalade de la crise diplomatique déjà explosive, la République démocratique du Congo (RDC) a récemment lancé une campagne choc aux Nations Unies. Kinshasa cherche la reconnaissance d’un « génocide » commis par le Rwanda et ses alliés dans l’est du pays. Cette démarche audacieuse, loin de passer inaperçue, a provoqué une vive réaction de la part de Kigali, qui a jugé la proposition « stupide » et « inadmissible ». Cet article explore les enjeux de cette grave accusation, les réactions des deux camps et le contexte historique complexe qui alimente cette guerre des mots.