lundi, 24 Nov. 2025

La décision de réduire drastiquement les budgets alloués à la recherche aux États-Unis commence à produire des effets inquiétants : plusieurs scientifiques de renommée internationale quittent le pays pour rejoindre des institutions chinoises.

Le dernier en date est Shan Liang, biologiste de haut niveau, reconnu pour ses découvertes majeures dans la lutte contre le VIH/sida. Après avoir passé près de deux décennies dans des universités américaines prestigieuses comme Johns Hopkins et Yale, il vient d’annoncer son départ pour l’université de Shenzhen, en Chine. Il devient ainsi le cinquième chercheur d’origine chinoise à quitter les États-Unis en seulement quatre mois.

Shan Liang, lauréat en 2024 du prix scientifique Unanue, s’est illustré par des travaux décisifs sur les mécanismes par lesquels le VIH détruit les cellules, ouvrant la voie à de nouveaux traitements. Son départ marque un coup dur pour la recherche américaine, déjà fragilisée par les coupes budgétaires décidées sous l’administration de Donald Trump.

En parallèle, la Chine continue de renforcer son attractivité scientifique. En quelques mois, l’université de Shenzhen a su séduire plusieurs chercheurs de calibre international grâce à des financements massifs et une politique volontariste d’investissement dans l’innovation.

Cette vague de départs illustre une fuite des cerveaux qui risque de bouleverser l’équilibre mondial de la recherche. L’Empire du Milieu s’impose déjà comme le premier pays en matière de dépôts de brevets, devant les États-Unis, et confirme son ambition de devenir le leader mondial de l’innovation scientifique et technologique.

Rédaction : Hekima News
Source : RFI

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