Kinshasa, 23 août 2025 – Dans un contexte marqué par d’importants chantiers de réformes budgétaires, la RDC amorce de nouvelles dynamiques institutionnelles. Vital Kamerhe, figure incontournable de la scène politique congolaise, vient de louer l’approche du vice-Premier ministre en charge du Budget, Adolphe Muzito, qui a privilégié une concertation ouverte dans le processus d’élaboration du projet de loi de finances pour 2026.
Une concertation inclusive au cœur du processus budgétaire
Mercredi 20 août 2025, au Centre financier de Kinshasa, une rencontre déterminante s’est tenue entre Adolphe Muzito et les Partenaires Techniques et Financiers (PTF), autour de l’élaboration du projet budgétaire 2026. Présents à cette concertation, figurait notamment le ministre d’État en charge du Plan, Guylain Nyembo, ainsi qu’Élysée Bokumwana, vice-ministre du Budget Ministère du Budget. L’objectif affiché : finaliser les arbitrages techniques dans un esprit de transparence, de crédibilité et d’inclusivité.
Des perspectives budgétaires ambitieuses
Lors de ce dialogue constructif, le vice-Premier ministre a présenté un scénario budgétaire en hausse, alliant augmentation des recettes attendues et une vision de moyen terme plus ambitieuse Ministère du Budget. Cette démarche vise à doter le pays d’un budget durable, soutenable et véritablement orienté vers les priorités sociales et économiques, comme la santé, l’éducation et les infrastructures.
Renforcer la confiance des partenaires grâce à la transparence
Fabrice Basile, chargé d’affaires par intérim de la délégation de l’Union européenne, a salué cette démarche participative. Pour lui, elle constitue un premier pas tangible vers davantage de discipline budgétaire, une mobilisation accrue des recettes internes, ainsi qu’un pilotage rigoureux des dépenses publiques Ministère du Budget. Les bailleurs de fonds, comprenant le FMI, la Banque mondiale, la BAD, l’UE, l’Union africaine, Enabel, la GIZ et l’AFD, ont marqué leur soutien à cette approche inclusive.
Un message fort de continuité et d’ouverture
En valorisant une concertation institutionnelle large, Vital Kamerhe, tout comme d’autres voix de la société civile et du monde politique, reconnaît l’effort du gouvernement pour sortir d’une gestion opaque et centralisée du budget. Cette ouverture est perçue comme un signe positif vers une gouvernance plus participative et responsable.
Elle fait écho à un climat politique plus apaisé, où la gestion des finances publiques devient un projet collectif partagé, renforçant le pacte de confiance entre l’État, les citoyens et les partenaires internationaux.
En conclusion, cette démarche lancée par Adolphe Muzito marque un tournant dans l’élaboration du budget national. En plaçant la transparence et la concertation au cœur du dispositif, le gouvernement envoie un signal positif : celui d’un État qui assume ses responsabilités, écoute ses partenaires et construit un projet économique crédible et inclusif. Reste à transformer ces engagements en résultats concrets pour les populations.


