Le port de Boma connaît un nouveau souffle. Après plus d’une décennie d’inactivité, un premier navire de l’agence maritime Maersk a accosté ce mardi, marquant ainsi la relance des activités portuaires à Boma, dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo. Cet événement symbolise un tournant stratégique pour l’économie maritime congolaise et pour la ville portuaire.
Le port de Boma reprend vie avec Maersk
L’arrivée de ce navire transportant une importante quantité de conteneurs constitue une étape clé dans la stratégie de relance du port de Boma. Elle témoigne surtout de la confiance renouvelée des partenaires internationaux, à commencer par Maersk Congo, l’un des leaders mondiaux du transport maritime.
« Je remercie les membres de la commission chargée de réfléchir sur la relance des activités du port de Boma. En date du 8 juillet, nous avons présidé une réunion opérationnelle élargie avec Maersk Congo, à travers laquelle l’entreprise a pris des engagements concrets, notamment celui de son retour. Aujourd’hui, c’est un sentiment de satisfaction et de joie, car Maersk signe enfin son grand retour après près de 10 ans », a déclaré Claudelle Phemba, maire intérimaire de la ville portuaire, qui a accueilli le navire aux côtés du représentant de Maersk Congo.
Une relance stratégique pour l’économie congolaise
Le retour de Maersk au port de Boma ne représente pas seulement un événement maritime ; il s’inscrit dans une dynamique plus large de redynamisation des infrastructures logistiques et commerciales de la RDC. Le port, jadis l’un des plus importants du pays, devrait à nouveau jouer un rôle clé dans le commerce extérieur, notamment pour l’importation et l’exportation de marchandises vers l’Europe, l’Asie et l’Afrique australe.
Une ouverture vers de nouvelles opportunités
Avec la reprise des activités au port de Boma, les autorités congolaises espèrent attirer davantage d’investissements étrangers dans le secteur maritime et logistique. Le retour d’un acteur majeur comme Maersk pourrait également stimuler la création d’emplois locaux, moderniser les infrastructures portuaires et renforcer la compétitivité du pays dans les échanges internationaux.
Sources : ACP
Rédaction : HEKIMA NEWS
