dimanche, 23 Nov. 2025

Le gouvernement congolais a envoyé en urgence une équipe mixte d’experts sanitaires dans la Zone de Santé rurale de Bulape, au Kasaï, à la suite de la détection de plusieurs cas confirmés de maladie à virus Ebola. L’annonce a été faite par le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, Roger Kamba, lors du dernier Conseil des ministres.

Le signal d’alerte a été donné après l’admission, le 20 août, d’une femme de 34 ans à l’Hôpital général de Bulape. Présentant des symptômes caractéristiques ; forte fièvre, hémorragies, vomissements et faiblesse extrême ; elle est décédée cinq jours plus tard.

Au 4 septembre, les autorités sanitaires faisaient état de 28 cas suspects, dont 15 décès, soit une létalité estimée à 53,6 %. Parmi les victimes figurent quatre agents de santé de première ligne. La majorité des cas sont concentrés à Bulape, mais un patient a été identifié dans la Zone de Santé de Mweka, territoire déjà touché par deux précédentes épidémies d’Ebola en 2007 et 2009.

Des échantillons prélevés sur six patients ont été analysés à l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) à Kinshasa. Les résultats ont confirmé cinq cas positifs au virus Ebola, souche Zaïre. Le séquençage génétique a permis de conclure à une nouvelle introduction du virus dans la région.

Parallèlement, les autorités sanitaires rapportent une baisse des cas de choléra (-11 %) et de Mpox (-36 %) durant la 34ᵉ semaine épidémiologique.

Le gouvernement assure suivre de près l’évolution de la situation et appelle la population à la vigilance, rappelant que la riposte rapide demeure essentielle pour contenir la propagation du virus.

Rédaction HEKIMA NEWS

Share.

HEKIMA NEWS, plus qu’un média, une voix pour l’avenir : un espace où l’information devient un outil d’éducation, de réflexion et d’action, visant à former une société éclairée et engagée. Au-delà de l’actualité, nous créons un espace de dialogue et de réflexion pour inspirer, éveiller les consciences et soutenir une citoyenneté active et engagée.

Les plus récents

La présidente tanzanienne Samia Suluhu Hassan a annoncé l’ouverture d’une enquête officielle sur les violences qui ont émaillé la semaine électorale, dans un contexte de fortes accusations visant son gouvernement. Selon plusieurs témoins et organisations politiques, les forces de sécurité auraient réprimé de manière brutale les manifestations contestant les résultats du scrutin.

Exit mobile version