dimanche, 23 Nov. 2025

Les droits de douane imposés par l’ancien président américain Donald Trump continuent de faire réagir sur la scène internationale. Lundi 8 septembre, les dirigeants des BRICS se sont réunis en visioconférence pour un sommet spécial consacré à cette question et à ses répercussions sur l’économie mondiale.

Un sommet convoqué par le Brésil

C’est à l’initiative du président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva que cette rencontre a été organisée. Objectif : discuter de l’impact des mesures commerciales américaines et explorer de nouvelles pistes de coopération entre les pays membres des BRICS. Les échanges ont porté sur le commerce, l’économie, la finance, l’investissement, mais aussi sur les mécanismes de gouvernance internationale.

La voix de Moscou et de Pékin

Le président russe Vladimir Poutine a pris part à la réunion, soulignant les difficultés engendrées par ce qu’il qualifie de « pratiques commerciales unilatérales ». De son côté, le président chinois a défendu avec vigueur le multilatéralisme, qu’il considère comme « une base essentielle pour la paix et le développement dans le monde ».

BRICS – réunion virtuelle des BRICS – HEKIMA NEWS

Pour Pékin, renforcer l’action collective au sein des BRICS est la clé pour bâtir un système international « plus juste et plus équitable », capable de limiter les effets des politiques protectionnistes.

Vers une réforme de la gouvernance mondiale ?

Au cours des discussions, plusieurs propositions ont été avancées pour améliorer le système de gouvernance mondiale. Les participants ont insisté sur la nécessité de rééquilibrer les règles du commerce international et de donner une voix plus forte aux économies émergentes dans les grandes institutions financières et commerciales.

Une participation élargie

Outre les présidents russe et chinois, ce sommet virtuel a réuni Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud), Abdel-Fattah El-Sisi (Égypte), Masoud Pezeshkian (Iran), Prabowo Subianto (Indonésie), ainsi que le prince héritier d’Abou Dhabi, Cheikh Khaled bin Mohamed. L’Inde et l’Éthiopie étaient également représentées.

Cette diversité illustre la volonté des BRICS d’élargir leur influence et de se poser en alternative crédible face aux blocs économiques dominés par l’Occident.

Rédaction HEKIMA NEWS

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